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Génération Erasmus : faites-vous entendre !
La Commission européenne souhaite recueillir des propositions concrètes, émanant de la « Génération Erasmus+ », pour préparer le futur programme Erasmus +.
Ces propositions seront rassemblées dans une Déclaration présentée aux décideurs européens à Bruxelles le 30 novembre prochain. La Déclaration Génération Erasmus + servira de base à la construction du nouveau programme qui se veut plus solide et mieux adapté aux besoins des générations futures.

Qui peut participer ?
Tous les participants et bénéficiaires d’Erasmus+ et des programmes précédents (Erasmus, Leonardo da Vinci, Comenius, etc.) : jeunes, étudiants, formateurs, enseignants, bénévoles, personnels administratifs ; mais aussi les structures impliquées dans ces échanges : écoles, universités, lieux de formation, entreprises, associations, clubs sportifs, fédérations…
Comment participer ?
Les discussions en ligne sont déjà ouvertes (en anglais).
C`est le 15 octobre 2017 commencera la rédaction de la Déclaration Génération Erasmus+.
Des informations complémentaires
Automatisation, numérisation et emploi : l`impact sur les compétences , Conseil d`orientation pour l`emploi, septembre 2017
Alors que les révolutions technologiques successives se sont accompagnées jusqu’à présent d’un développement de l’emploi, l`automatisation et la numérisation, des technologies interdépendantes qui se déploient avec des effets démultiplicateurs au-delà de la stricte production de biens et services alimentent des peurs autour d`un « futur sans emploi ». Des études récentes ont estimé qu`une part massive des emplois existants pourrait être menacée de disparition.
Le Conseil d`orientation pour l`emploi a voulu aborder cette question centrale pour l`économie et pour notre pacte social, pour éclairer le débat public et la décision publique.
Alors que les études existantes se focalisent uniquement sur les « destructions d`emplois », le Conseil a voulu approfondir l`analyse et embrasser l`ensemble des défis mais aussi des opportunités de la révolution technologique en cours. Marie-Claire Carrère-Gée, présidente du Conseil, observe ainsi que: « Les études prospectives ont jusqu’ici mis l`accent sur le risque de destruction d`emplois. Attention à ne pas avoir une vision trop simplificatrice.».

Si dans le premier tome, paru en janvier 2017, le Conseil analyse les effets possibles du progrès technologique sur le volume de l’emploi (en termes de disparition mais aussi de créations), mais aussi les effets sur la structure de l’emploi (quels sont les métiers et les secteurs les plus concernés ? Comment les métiers sont-ils appelés à évoluer ? Quels types de compétences seront à l’avenir les plus recherchées ?) et sa localisation, à la fois à l’échelle nationale (quelles pourraient être les zones d’emploi les plus concernées ?) et internationale (les technologies pourraient-elles favoriser un mouvement de relocalisation des emplois en France ?). Il y publie également une liste de métiers qui, au vu de cette étude, apparaissent les plus vulnérables ainsi qu’une liste de métiers dont le contenu est susceptible d’être transformé.
Consulter ce premier tome

Dans le deuxième tome, qui vient de paraître en septembre 2017, Le Conseil étudie les impacts sur les conditions de travail et l’organisation du travail, ainsi que les compétences des actifs. Et cela pour donner aux pouvoirs publics et aux citoyens un diagnostic solide pour préparer les décisions de politiques publiques qui doivent continuer à être prises dans tous les domaines : emploi, formation, protection sociale, mais aussi soutien à l’innovation et à la localisation d’activités.
Consulter le second tome
Salariés, intermittents ou free lance dessinent une nouvelle cartographie des métiers - France Strategie - Septembre 2017
Depuis trente ans, les statuts d’emploi se sont diversifiés et les formes alternatives au CDI se sont diffusées dans de nombreux métiers. Leur essor est loin d’être homogène selon les professions, et les évolutions sur longue durée (1984-2014) ne pointent pas toutes vers une érosion du salariat ou une intermittence des parcours. La nature du métier et la manière de l’exercer sont donc liées : les modèles économiques, les modes de gestion de la main-d’œuvre et les réglementations du marché du travail façonnent et modifient au fil du temps le lien entre profession et statut d’emploi, donc l’identification de l’un à l’autre dans l’imaginaire collectif.
Pour caractériser ce lien, cette note propose une typologie des métiers en quatre classes.
Dans près d’un métier sur deux, le CDI régule toujours plus de 80 % des emplois et les contrats à durée limitée (CDL) comme l’indépendance statutaire n’y progressent que marginalement : ce sont des métiers de permanents.
Symétriquement, le salariat a progressé dans les métiers d’indépendants traditionnels, ceux où l’indépendance était et demeure le statut d’emploi majoritaire. D’autres professions, anciennes ou plus émergentes, recourent désormais à des statuts d’emploi plus diversifiés, même si le CDI reste la norme : un usage accru des CDL caractérise les métiers que l’on pourrait qualifier d’intermittents et les métiers de free lances ou de néo-artisans sont ceux qui comptent un nombre croissant de travailleurs indépendants en solo.
Par ailleurs, si le statut d’emploi est lié au métier, il révèle plus encore les disparités entre catégories socioprofessionnelles : les cadres sont plus souvent permanents et les ouvriers plus souvent intermittents.
Consulter la note de France Stratégie
Measuring Vulnerability to Adverse Working Conditions : Evidence from European Countries - Publication du Centre d`études de l`emploi et du travail - Septembre 2017
Conformément aux objectifs européens d`une croissance et d`un marché du travail plus inclusifs, la question de la vulnérabilité des travailleurs occupe un pan essentiel de la politique économique et sociale européenne.
Ce travail s`insère ainsi dans une réflexion visant à définir et à mesurer les différentes formes de vulnérabilité qui peuvent survenir et se développer dans le travail en Europe. Il propose un cadre conceptuel et méthodologique où la vulnérabilité est définie comme le degré d’exposition des travailleurs à des risques cumulés sur le lieu de travail, ayant des effets néfastes pour le bien-être et la santé. À cette fin, un indicateur de mauvaises conditions de travail est proposé : il agrège des facteurs relatifs aussi bien à l’environnement ? qu’il soit physique ou social ? qu’au contenu et à l’organisation du travail (forte intensité du travail, faible complexité, horaires atypiques). Cet indicateur synthétique est ensuite utilisé pour calculer la probabilité pour un travailleur d’être exposé à une dégradation de ses conditions de travail. C’est cette probabilité qui mesure la vulnérabilité aux conditions de travail dégradées.
La mesure est construite à partir des données provenant des cinq dernières éditions de l’enquête européenne sur les conditions de travail (EWCS). S’appuyant sur les techniques d’estimation en pseudo-panel, les résultats montrent de grandes disparités de la vulnérabilité des travailleurs occupés au sein des quinze pays fondateurs de l’Union européenne. Les travailleurs de trois pays, la Grèce, l’Espagne et la France, apparaissent comme les plus exposés à la dégradation de leurs conditions de travail. Dans le cas particulier de la France, les résultats montrent une dégradation lente mais persistante des conditions de travail, engendrant ainsi une vulnérabilité face aux risques liés au travail supérieure à la médiane européenne…
Consulter ce document sur le site du Centre d’études de l’emploi et du travail
Enjeux et usages de la formation professionnelle dans la sécurisation des trajectoires d’emploi : des initiatives territoriales aux réformes nationales - Publication du Centre d’études de l’emploi et du travail - Septembre 2017
Le système de formation professionnelle (SFP) est régulièrement critiqué notamment pour sa faible capacité à offrir une seconde chance aux salariés et demandeurs d’emploi les plus vulnérables.
Ce document de travail, s’il ne remet pas en cause la validité de ce constat, veut également pointer l’apport des territoires et des acteurs locaux pour inverser la tendance. Depuis les années 2000, de nombreuses régions sont venues soutenir entreprises, salariés et demandeurs d’emploi en difficulté pour construire des parcours de formation et d’emploi plus sécurisés. Des formes de coordination locales entre les collectivités territoriales, les partenaires sociaux, et le service public de l’emploi (SPE) ont vu le jour pour pallier les déficiences du système né de la loi de 1971. Les réformes nationales du SFP adoptées en 2009 et 2014 s’inscrivent dans la continuité des actions engagées par les territoires avec ce paradoxe que la place réservée aux régions dans la gouvernance du SFP n’en sort pas forcément accrue.
Consulter ce document sur le site du Centre d’études de l’emploi et du travail