Connaître les métiers

Pisteur/euse secouriste

Dans une station de sports d'hiver, le pisteur secouriste veille à la sécurité des skieurs. Dès l'ouverture des pistes, il prévient les risques, signale les dangers et porte secours aux personnes en difficulté.

Dans une station de sports d'hiver (ski alpin ou nordique), le pisteur secouriste veille à la sécurité des skieurs. Il place les équipements de sécurité, prévient les risques (par exemple en déclenchant des avalanches), signale les dangers et porte secours aux personnes en difficulté. Il informe et conseille les skieurs. Le métier est saisonnier et nécessite une bonne forme physique, du sang-froid, le goût du contact et une grande disponibilité.

Nature du travail

Sécurité et prévention

Dépendant du service des pistes de la station, le pisteur secouriste est chargé de la sécurité sur les pistes et du secours sur tout le domaine skiable. Le matin, il parcourt les pistes, vérifie ou remet en place les filets et les matelas de protection, les balises, et plante les panneaux pour signaler un danger. Lorsque la sécurité est garantie, il ouvre le domaine. Le soir, il ferme les pistes. Il s'occupe aussi de la prévention, en vérifiant le damage le matin ou en déclenchant des avalanches pour sécuriser le domaine skiable.

Les pisteurs secouristes option nordique sont chargés de la prévention, de la sécurité, du balisage, de l'aménagement et du damage des pistes de fond.

Conseils et secours

Le pisteur accueille, informe et conseille les skieurs pour les orienter et éviter les accidents.

Quand une personne se blesse, le pisteur intervient rapidement avec son traîneau ou sa barquette. Tout en rassurant le blessé, il peut assurer les premiers secours, poser une attelle, procéder à l'évacuation ou participer à une évacuation téléportée. Il peut être amené à rechercher une personne disparue sous une avalanche ou égarée sur le domaine skiable après la fermeture des pistes : des responsabilités importantes, quelles que soient les conditions météo.

Compétences requises

Résistance physique, sang-froid, sens du contact

Une bonne résistance physique et du sang-froid sont nécessaires pour travailler dans des conditions difficiles et parfois délicates.

Le métier réclame également le sens du contact et, selon les sites, la pratique d'une langue étrangère.

La plupart des pisteurs secouristes exercent une autre activité l'été, notamment dans le bâtiment, le sport (accompagnateur en montagne, par exemple), l'agriculture, au service des pistes, dans le tourisme et le commerce.

La forme !

Le pisteur secouriste est en communion avec la montagne, ce qui n'est pas toujours facile. Les grands espaces, le soleil, le plaisir de la glisse disparaissent parfois dans le froid, le vent ou le brouillard.

La journée d'un pisteur n'est pas de tout repos : elle commence à l'aube avec la préparation des pistes et se termine le soir quand on est certain que tous les skieurs sont rentrés. Il doit donc être en bonne forme physique, assumer le risque toujours présent et garder son sang-froid pour secourir des personnes blessées ou en détresse. Et en toute situation le sourire est de rigueur pour aider les skieurs à profiter au mieux de leur séjour.

Disponibilité

Bien sûr, les stations ne ferment ni le week-end ni pendant les vacances, et les permanences doivent être assurées. La vie personnelle ou familiale du pisteur secouriste doit alors s'adapter. Excepté dans les plus petites stations, le travail se fait en équipe. Le métier est saisonnier. Seuls les pisteurs employés par les grandes stations d'altitude ouvertes été comme hiver peuvent pratiquer ce métier toute l'année.

Salaire

Salaire du débutant

À partir du Smic, plus primes et indemnités, variables selon les employeurs.

Intégrer le marché du travail

Pisteur 2e ou 3e degré

Après 2 saisons d'exercice, le pisteur secouriste peut devenir pisteur 2e degré sous réserve d'obtenir le brevet national correspondant. Il s'occupe alors d'organiser les secours et les recherches en cas d'avalanche, il maîtrise les interventions en terrain difficile. Avec le 3e degré, il aura des responsabilités plus importantes et plus administratives : gestion des budgets et du personnel, réglementation, relation avec les autres services.

Se spécialiser

Après ses 2 premières saisons, le pisteur peut aussi se spécialiser. Artificier, il déclenche les avalanches de manière préventive à l'aide d'explosifs avant que les pistes ne soient ouvertes aux skieurs. Maître-chien d'avalanches, il intervient pour localiser les victimes d'une avalanche enfouies sous la neige. Observateur nivo-météorologiste, il fournit les informations sur les nuages, le vent, les températures, les précipitations, etc.

Le brevet national de pisteur secouriste

Le brevet national de pisteur secouriste 2er degré comprend 2 options : ski alpin ou ski nordique. Pour accéder à la formation, il faut avoir au moins 18 ans et être titulaire de l'unité d'enseignement PSC1 (prévention et secours civiques de niveau 1). Il est même préférable de posséder l'unité d'enseignement PSE2 (premiers secours en équipe de niveau 2), qui donne la qualification d'équipier secouriste. Ouverte à tous, la formation au PSC1 dure une dizaine d'heures (préparation par l'Association nationale des professionnels de la sécurité des pistes ou dans les centres de la Croix-Rouge, de la Protection civile, des sapeurs-pompiers...). Pour suivre la formation de pisteur secouriste, il faut en outre être titulaire de la flèche ou du géant de vermeil, et réussir un test de ski alpin ou nordique.

La formation dure 4 semaines : 1 jour pour le test technique de ski, 5 jours pour le module connaissance générale du milieu montagnard, 3 semaines pour le module alpin ou nordique.

Son coût est d'environ 1500 euros, mais il existe des possibilités d'aides financières.

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